Maladie de Parkinson : les activités physiques qui freinent son évolution

Les résultats d’une étude menée aux États-Unis viennent de révéler que la pratique intensive de certaines activités physiques permettrait de freiner l’évolution de la maladie de Parkinson. Les chercheurs américains ont même exhorté les responsables des établissements hospitaliers à intégrer ces exercices dans les traitements des malades parkinsoniens.

Informations générales sur la maladie de Parkinson

Environ 10000 à 12000 personnes sont touchées par cette affection neurodégénérative. C’est la seconde maladie neurologique la plus fréquente après la maladie d’Alzheimer. Dans le cas de cette maladie dégénérative, les cellules nerveuses responsables du contrôle du mouvement sont déficientes. Il en résulte un manque de dopamine. Les symptômes se caractérisent par une perte de coordination, des tremblements, une lenteur chez les patients et une raideur des muscles.

La marche rapide

La marche rapide améliore les fonctions motrices des sujets atteints de la maladie de Parkinson et réduit la fatigue. La marche, d’une intensité modérée, peut durer 45 min et se pratique trois fois par semaine. Même sur une courte distance, la vitesse préconisée est de 4,5 km par heure. En sus de ses bienfaits, la marche permet également d’améliorer les capacités d’attention des patients et rend les victimes de la maladie de Parkinson de bonne humeur.

Le fitness et l’aérobic

La maladie de Parkinson endommage progressivement le système nerveux. Afin de protéger le cerveau, l’étude dévoile que la pratique intensive des exercices de fitness et d’aérobic entretient les connexions cérébrales et freine le rétrécissement et vieillissement du cerveau. Il est prouvé que l’effet protecteur de ces exercices physiques sur le cerveau résulte de la transpiration à chaud et de la fatigue du patient. D’autres activités comme l’elliptique, les exercices d’équilibre et de stretching produisent également des effets en diminuant les symptômes de la maladie.