Quid de la dilution homéopathique ?

Homéopathie

Les solutions homéopathiques subissent toutes des dilutions. Les termes les plus fréquents sont CH, DH, haute ou basse ou moyenne dilution. En matière d’homéopathie, il existe plus de 3000 souches provenant des végétaux, des animaux ou de la chimie. Cela concerne seulement la pharmacopée de la France.

Définition

L’origine végétale concerne 80 % des souches. Elles proviennent des plantes dans leur milieu naturel, qu’il soit sauvage ou artificiel. Chacune d’entre elles est issue d’une partie distincte. Les autres souches animales ou minérales constituent les 19 % de l’ensemble : Apis Mellifica, Cantharis Vesicatoria, Calcarea Sulfurica ou Ferrum Phosphoricum… Les produits chimiques représentent 1 % : Arsenicum Album, Natrum Sulfuricum… Leur commercialisation se fait suivant leur nom latin et leur numéro de dilution.

Leur origine

Les souches homéopathiques proviennent pour la plupart d’une seule substance. Elles sont dites « unitaires » et leur numéro indique leur dilution : arnica montana 9 ch équivaut à la souche de plante arnica diluée 9 fois au centième. Les « composés » quant à elles proviennent de plusieurs substances. Elles favorisent l’automédication vu que la détermination d’un remède vraiment adapté à l’état de santé du malade s’avère impossible. Elles sont nommées similimum.

La conception et les différents aspects des remèdes homéopathiques

Afin d’obtenir des remèdes homéopathiques, il faut faire macérer des substances dans de l’eau et de l’alcool. Cette association donne la teinture mère (TM) homéopathique. Elle est à l’origine des différentes dilutions ultérieures. Les résultats obtenus sont présentés sous forme de tubes granules ou de doses de globules à la fin. Ces substances sont à prendre régulièrement et mises sous la langue généralement. Elles sont constituées pour la plupart de sucre, de saccharose ou de lactose et contiennent la solution homéopathique.