En France, 3 millions de personnes sont touchées par les maladies rares qui comptent environ 7.000 identifiées et leurs causes restent encore inconnues. Syndrome de l’accent étranger, syndrome de Protée, l’allergie au froid ou la maladie de Pica… Ces maladies rares handicapent les enfants, les adultes et les personnes âgées.
L’allergie au froid
L’urticaire du froid, également appelée l’allergie au froid, touche environ 1 personne sur 2.000 dans le monde. Les causes de cette maladie rare restent encore inconnues. Des plaques rouges gonflées et des démangeaisons surviennent sur les zones de la peau exposées au froid. Les jeunes femmes sont les plus sujettes à cette allergie du froid. Des vêtements chauds ou un antihistaminique suffisent à arrêter une simple crise d’urticaire. Il est nécessaire d’avoir de l’adrénaline auto-injectable ou de suivre régulièrement un traitement de fond à base d’antihistaminiques, notamment dans le cas d’une crise importante.
Le xeroderma pidementosum (XP)
Parmi les maladies génétiques rares et héréditaires, le Xeroderma Pidementosum (XP) touche les enfants de la lune qui sont extrêmement sensibles aux rayons ultraviolets (UV). Toutefois, ce terme poétique renferme une importante protection contre la lumière du soleil. Cette maladie rare entraîne chez le patient une accélération du vieillissement de la peau ainsi que des lésions des yeux et de la peau. Les enfants de la lune font face à des rougeurs conséquentes similaires à des coups de soleil, une cicatrisation des brûlures difficiles, etc. Ils risquent alors d’être confrontés à différents types de cancers.
La maladie de Pica
La maladie de Pica se définit comme l’ingestion de substances non alimentaires : la craie, l’argile, la brique… Cette pathologie touche particulièrement les patients ayant des retards de développement ou des troubles psychotiques. Elles apparaissent également chez les femmes enceintes durant leur grossesse. Les risques de la maladie de Pica dépendent des éléments ingérés, ce qui nécessite toujours un suivi médical. Il n’existe malheureusement pas de traitement pour éviter cette envie fréquente de consommer des substances non alimentaires. Vu que les causes sont psychologiques, il est conseillé d’opter pour une séance de psychothérapie.