Dans le milieu médical comme partout ailleurs, des erreurs peuvent être commises, avec un préjudice plus ou moins important. Toutefois, lorsque l’on touche à l’humain, tout préjudice, aussi infime soit-il, reste douloureux. Il est donc important de faire valoir ses droits afin d’être correctement indemnisé, mais aussi de mieux vivre ce qui nous est arrivé ou ce qui est arrivé à l’un de nos proches. Aussi, si vous-même ou un membre de votre famille êtes concernés par un accident médical, voici quelques conseils pour vous défendre.
Prendre les choses en mains
Tout préjudice corporel lié à une complication médicale, avec ou sans responsabilité du médecin, peut obtenir réparation sous la forme d’une indemnisation financière et / ou d’une sanction pour l’hôpital, la clinique ou le praticien responsable.
Sachez que vous avez le droit d’accéder à l’intégralité de votre dossier médical, à tout moment. Aussi, exigez-le auprès de l’établissement de santé incriminé afin de mieux voir les erreurs ou dysfonctionnements ayant entraînés le préjudice.
Vous devrez également saisir la Commission Régionale de Conciliation et d’Indemnisation, dite CRCI, qui vous permettra de trouver, d’abord, un accord à l’amiable avec l’autre partie. Si vous ne parvenez pas à un accord convenable, ou si, selon vous, l’erreur est susceptible d’être à nouveau commise et que vous souhaitez remettre en cause les pratiques de l’établissement, vous devrez ensuite vous référer à un tribunal compétent.
Vous avez dix ans à partir de la consolidation de l’état de santé pour dénoncer l’erreur médicale. C’est-à-dire à partir du moment où l’état de la victime ne plus ni s’aggraver, ni s’améliorer. Aussi, vous n’êtes pas obligé de vous lancer dès le préjudice, mais lorsque vous ou la victime serez plus en forme, par exemple.
Se faire aider
Dans tous les cas, il essentiel d’être accompagné par un spécialiste du droit, habitué à ce genre d’affaires. N’hésitez donc pas contacter votre avocat si vous en avez déjà un, ou à découvrir des cabinets de renom comme celui de Michel Guizard, ancien avocat avoué, et de ses associés.
Selon l’importance du préjudice, n’hésitez pas non plus à faire appel à l’aide d’un psychologue, qui vous aidera à surmonter vos difficultés. En effet, si l’indemnisation et la sanction sont des éléments qui permettent d’obtenir justice, ils ne suffisent pas toujours pour accepter un handicap ou la perte d’un être cher. Il n’y a pas de honte à se faire aider. Bien au contraire.