L’amiante tue encore

Depuis son interdiction complète en 1997, l’amiante, utilisé jusqu’alors comme un isolant bon marché, continue de faire des ravages. Selon les estimations de L’Institut de veille sanitaire (INVS), ce n’est pas fini : l’amiante pourrait encore faire entre 68 000 et 100 000 victimes d’ici 2050.

Une situation encore grave

C’est dans un rapport inquiet que le Haut Conseil de la Santé Publique (HSCP) affirme redouter l’apparition de plusieurs dizaines de milliers de cancers du poumon et de la plèvre dus à l’amiante. On parle aussi de cancers du larynx ou encore des ovaires. Entre 1995 et 2009, près de 100 000 décès ont déjà été attribués à cette substance toxique.

Si l’amiante n’est plus utilisé depuis 1997, de nombreux bâtiments en sont toujours constitués.  Il est d’ailleurs toujours obligatoire de faire un diagnostic avant la vente ou la location d’un bien immobilier (logement ou pro) datant d’avant 1997. De même, des opérations de désamiantage sont encore réalisées chaque année. Cependant, par manque de moyen ou simplement par négligence, de nombreuses personnes restent exposées à la toxicité de l’amiante. Et, dans les entreprises de BTP, nombreux sont les employés inconscients du danger qui manipulent l’amiante, car ils n’ont pas été formés à la sécurité ou informés des risques.

Que faire face à l’amiante

La première chose à faire est de réaliser un diagnostic de vos biens immobiliers et entreprises, pour vous assurer qu’ils sont sains. Si de l’amiante est trouvé, n’attendez pas pour faire les travaux nécessaires. Invitez également les habitants ou employés du bâtiment à faire des tests de santé.

Si vous avez été exposé malgré vous à l’amiante, par un propriétaire ou employeur indélicat, sachez qu’il est possible de prendre contact avec un avocat spécialisé pour obtenir un dédommagement, mais aussi pour protéger et informer d’autres victimes potentielles. Vous pouvez par exemple vous adresser au cabinet TTLA Avocats, expert en indemnisation des victimes de l’amiante.